Louis Vinet – Nantes Université – Halle 6 Ouest

Je développe des environnements immersifs.

portrait noir et blanc photo jeune homme

Ancien étudiant en lettres modernes et philosophie, Louis Vinet fait aujourd’hui de la réalité virtuelle, notamment pour améliorer l’expérience des espaces publics.

Imaginer le parcours patient avec la réalité virtuelle (VR), c’est ce que fait Louis dans son stage avec la clinique Jules Verne et l’agence d’architecture AIA. “L’idée, c’est de se concentrer sur le parcours ambulatoire des patients en ophtalmologie pour améliorer le design d’espace”, explique-t-il. En architecture, la réalité virtuelle s’avère plus utile qu’on ne l’imagine au premier abord.

L’expérience utilisateur et la VR

Elle permet de “faire de la construction, de mettre des patients, des clients ou des usagers pour tester les espaces” poursuit l’étudiant en cultures numériques. En confrontant le projet architectural au public, des freins ressortent en termes d’expérience de l’espace. Cette technologie est donc utilisée par les entreprises au niveau de l’UX (expérience utilisateur). “La question à se poser est de savoir comment un usager va juger l’aménagement intérieur d’un espace”, ajoute-t-il. 

L’usage de ce type de technologie présente toutefois des difficultés. Dans ce projet de grande envergure mêlant étudiants de Centrale et de l’Université, la plus importante est celle du temps. “L’enjeu est d’arriver à développer l’environnement immersif dans un temps suffisamment court, car il faut avoir les données des expérimentations pour juillet” confie ce stagiaire en VR. 

La VR : un “gadget” ?

Comme toute nouvelle technologie qui arrive sur le marché, il va y avoir des pour et des contre” avoue Louis Vinet. Parmi les arguments à l’encontre de la VR, la motion sickness prend une place particulière. Sous ce terme anglophone se cache en fait les migraines et les nausées, accompagnant bien souvent une expérience immersive en réalité virtuelle. Lié à un mauvais développement des applications, la motion sickness peut dissuader les entreprises d’utiliser la VR. “Il faut savoir entendre tout le monde, conclut Louis Vinet, la question est de savoir comment intégrer cette nouvelle technologie pour être utile aux personnes”.