Je tricote des ponts pour leur tenir chaud.
Une artiste dans l’âme
Diplômée en 2016 de l’école des Beaux-Arts de Nantes, Sarah Wjuniksi a baigné dans un univers artistique avec son oncle (lui-même artiste) et ses deux parents (musiciens). C’est donc naturellement qu’elle s’est dirigée dans le domaine de l’art.
Après un Bac professionnel en arts appliqués, Sarah a étudié la communication visuelle et graphique où elle a appris la pratique professionnelle (gérer les commandes et les clients). Ses études ont été un tremplin pour entrer aux Beaux-Arts de Nantes où elle a pu mettre en pratique sa technique.
Une fois diplômée, Sarah hésite à réaliser un stage dans une galerie d’art, une façon pour elle de continuer à se professionnaliser, ou à inventer sa propre économie autour de ses créations. Finalement, elle décide de se lancer en tant qu’artiste indépendante en réalisant ses propres œuvres, tout en ayant un job à côté pour subvenir à ses besoins.
Par la suite, elle travaille deux ans dans une école de dessin à Paris puis déménage en Belgique où elle se consacre pleinement à ses projets et créations.
Ses études lui ont appris à avoir un regard critique sur l’art. Aujourd’hui, elle sait analyser ses créations et les présenter aux clients. De plus, la technique qu’elle a acquise lui est utile dans la réalisation de ses différentes œuvres.
Plus d’une corde à son arc !
C’est dans son propre atelier à Paris, que Sarah s’est installée après ses études. Elle se lance en freelance, ce qui lui permet d’avoir du temps pour travailler et pour expérimenter toutes sortes de pratiques dans un ton coloré et joyeux. Sa véritable passion : l’illustration qui lui permet d’exploiter toutes les possibilités. À travers ses œuvres, Sarah nous projette dans son univers.
Son besoin perpétuel d’être en mouvement fait de la jeune femme un véritable “couteau-suisse”. Elle accroît son champ des possibles. Son prochain projet exprime son besoin d’expérimentation, à partir de mai vous pourrez observer le travail de Sarah dans un parcours artistique près de Bordeaux. Pour mettre en avant sa créativité, elle a entrepris de tricoter un joli manteau en cordes d’escalade, pour “tenir chaud” au plus ancien pont de la région, le “vieux pont du Dropt”. L’objectif : valoriser le paysage et le patrimoine girondin.
“Dans ce milieu, il faut être culotté, ne pas prendre en compte le regard des autres, ne pas avoir peur de s’exprimer et de se montrer”. En résumé : écoutez-vous !